Daniel Goleman a rendu célèbre ce concept d’intelligence émotionnelle (IE) et de quotient émotionnel (QE), par opposition au quotient intellectuel (QI). Mais de quoi s’agit-il exactement? Dans son ouvrage, Goleman définit l’IE à partir de 5 éléments, interdépendants allant de la reconnaissance de ses propres émotions à l’établissement de relations positives.
Reconnaitre ses émotions
Il s’agit du point de départ. On ne peut développer une intelligence émotionnelle et des compétences en la matière, que si on est déjà en mesure de reconnaitre ses propres émotions. Peur, colère, joie, tristesse, surprise, jalousie, frustration…. et la gamme est large. A cela, s’ajoute également les notions d’émotion, d’humeur ou encore de sentiments…
Gérer les émotions
Les reconnaître ne suffit pourtant pas. L’émotion peut nous amener à faire des choses surprenantes, bonnes, mais aussi mauvaises. La colère peut arriver comme une vague de violence qui nous submerge… et on n’a pas pour autant le droit de tout casser autour de nous, même si ça nous défoulerait ou soulagerait. Ici, nous faisant la différence entre l’émotion, qui est souvent légitime, de l’action. On a la droit d’être en colère, et il nous faut trouver un moyen de l’exprimer dans le respect des autres. et pour cela nous avons besoin de notre cerveau et notamment le néo-cortex. Pour qu’il puisse entrer en action, nous devons donc nous calmer. En développant des technique appaisantes qui permettent de diminuer l’intensité de l’émotion, on va ouvrir l’étape suivante : comprendre le besoin et agir.
Comprendre le besoin et agir
Les émotions sont de précieuses alliées, à la base de la survie de l’espèce. Même Darwin a souligné leur importance dans la survie et l’évolution des humains. Ces émotions sont là pour nous mettre en mouvement. Chaque émotion traduit un besoin qui n’est pas satisfait et il nous faut trouver un moyen d’y répondre, dans le respect des autres. On va alors mettre en place une stratégie respectueuse pour y répondre.
Reconnaitre les émotions chez les autres
L’intelligence émotionnelle s’exprime également dans nos relations avec les autres. et notamment de notre capacité à intérargir avec les autres. C’est parce qu’on est empathique, qu’on va déceler les émotions chez les autres et s’adapter. Cette compétence nous permet de développer des relations positives avec les autres et s’épanouir. Les relations sociales saines et durables sont le premier facteur de bien-être.
Etablir des relations positives
Dernière étape, l’empathie permet alors de comprendre les comportements et les réactions des autres au regard des situations et de nos propres actions. Avec cette attention particulière à l’autre, et notre niveau de connaissance de soi, il est alors possible de construire des relations équilibrées où chacun se retrouve pour atteindre ses objectifs, dans le respect de l’autre bien évidement. Et c’est justement pour cela, que ceux qui réussissent le mieux sont ceux qui ont un meilleur QE et pas forcément celui qui a le meilleur QI mais dénué de cette sensibilité sociale.