Bon voilà, on y est. Il va falloir s’y mettre, parce que lundi, c’est le grand jour. Vous trouverez ici un ensemble de conseils qui vous aideront à accompagner votre enfant. N’oubliez pas, c’est lui qui apprend, vous, vous serez son soutien!
1- Savoir où il en est
La première chose à faire avant de vous lancer dans la préparation des exercices, c’est de savoir ce qui est acquis ou pas. Pour faire ce bilan, plusieurs pistes sont possibles:
- Son enseignant: un point avec ce dernier peut vous être utile. Il est au quotidien avec votre enfant et sait où il en est: quelles sont les compétences du programme acquises, celles en cours d’acquisition et celles qui sont encore à acquérir. Concentrez vous dans un premier temps sur celles qui sont en cours d’acquisition.
- Educsol (https://eduscol.education.fr/) vous donne accès aux compétences à acquérir en fonction du niveau de l’enfant. Je vous l’avoue, ces supports peuvent se révéler complexes à comprendre d’un premier abord. Le site donne toutefois des pistes d’enseignement intéressantes et même ludiques!
- Les supports ludiques comme les cahiers de vacances ou les divers jeux sur Internet, plus ou moins en libre accès, sont à mon avis parfait pour ce type de mission.
2. Pourquoi est-ce nécessaire?
La plus grosse difficulté dans l’apprentissage est de fixer des objectifs réalistes à vos enfants. Autrement dit, si vous lui proposez des choses très simples ou trop simples, l’enfant s’ennuiera et surtout il pensera que vous avez peu confiance en lui: « Maman / Papa pense que je ne suis pas capable ». Cela peut aller jusqu’à un perte d’estime de soi: « du coup, je ne vaux pas grand chose ».
A l’opposé, si vous lui proposez des exercices trop durs, il y a de fortes chances qu’il échoue. L’ enfant se sentira nul de ne pas répondre à vos espérances et il perdra également confiance en lui.
L’apprentissage doit donc se faire sur cette ligne entre le facile et le difficile: juste ce qu’il faut pour que l’enfant réussisse, en même temps qu’il a dû fournir un effort. Cette ligne s’appelle le flow. L’enfant s’exalte de sa réussite, il est fier de lui, prend confiance et a envie de recommencer à nouveau. Vous enclenchez la spirale positive de l’amour de l’apprentissage.
3. Savoir l’encourager
Connaissez-vous la différence entre encourager et complimenter?
Parents, fiers des succès de nos enfants, nous avons tendance à leur dire: « c’est un beau dessin », « Bravo tu as réussi », « tu es fort(e) ». Ces soutiens sont des compliments qui en réalité n’aident pas vraiment l’enfant.
En revanche, expliquer à l’enfant comment il a réussi, qu’est ce qu’il a mis en oeuvre pour atteindre ce succès, sera beaucoup plus porteur. En lui expliquant comment il a fait, l’enfant prend conscience qu’il est à l’origine de ce succès et qu’il est capable de maîtrise (du moins en partie) son environnement. Par exemple, « tu as réussi cet exercice après t’être entrainé dur, ta persévérance a fini par payer ». Là vous l’encouragez.
4. Accepter les erreurs
L’apprentissage est une succession d’erreurs et de succès. Ne punissez pas, ne grondez pas votre enfant s’il se trompe ou fait des erreurs. C’est de ses erreurs qu’on apprend (et vous aussi!). Il vaut même mieux qu’il fasse toutes les erreurs possibles et inimaginables avec vous, que lors de son contrôle…
Et si l’enfant s’énerve, boude, se met en colère parce qu’il n’y arrive pas: rappelez lui qu’il n’y arrive pas encore«
